Pourquoi le but refusé à Griezmann fait débat

La loi 1.10 de l'IFAB
Mais qu'est-ce qui est principalement reproché sur ce but ? La décision en elle-même se débat, puisqu'il s'agit d'un retour de hors-jeu. Dans les colonnes de L'Équipe, l'ancien arbitre Saïd Ennjimi détaille : « la règle permet aux arbitres de considérer qu'un joueur a pu tirer avantage de sa position initiale sur le dégagement d'un adversaire. Quand le joueur est en position de hors-jeu initiale, qu'il revient dans le jeu ensuite et qu'il tire un avantage de sa position initiale, il y a débat. »
S'il n'est « pas convaincu » au final par la décision d'annuler le but, Saïd Ennjimi reproche surtout un point, celui qui a fait tiquer le staff français et raison principale de la réclamation. « Si le jeu a repris après avoir été arrêté, l'arbitre peut uniquement effectuer une analyse en cas d'identité erronée ou d'infraction passible d'exclusion ». L'IFAB (International Football Association Board) le précise dans ses lois du jeu, et il s'agit de la loi 1.10, « si le jeu a repris après avoir été arrêté, l’arbitre ne peut effectuer une analyse ».
Or, le jeu avait repris puisque l'arbitre a laissé les Tunisiens engager après le but, avant de siffler le coup de sifflet final et d'être ensuite alerté par ses collègues présents à la vidéo. Cet infime laps de temps, celui de l'engagement, aurait donc dû empêcher tout recours à la vidéo. Reste à savoir si le recours de l'équipe de France sera entendu. Il sera débattu par la commission des règlements de la FIFA, dans un délai encore incertain. En attendant, sur le site de la FIFA, dans le résumé vidéo de la rencontre, aucune trace de cette fameuse action...
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